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La Fintech est sans doute le secteur technologique « disruptif » le plus connu. Regroupant des centaines de solutions en France pour aider les particuliers et les entreprises à réaliser des transactions ou d’autres opérations financières, elle remplace aussi ou complète les acteurs traditionnels. Tour d’horizon du secteur.
Définition de la Fintech
C’est quoi la Fintech ? Le terme, contraction de finance et technologie, désigne au départ toutes les technologies financières. Mais il est plus précisément utilisé pour parler des start-up du secteur financier. Cela englobe tous les domaines qui concernent les transactions ou la gestion d’argent et la digitalisation des processus :
- les néobanques (Qonto, Nickel…)
- les cagnottes en ligne (Leetchi, Pumpkin…)
- les paiements sur mobile (Lydia, Paylib…)
- l’épargne (Yomoni, Advize…)
- les plateformes de financement participatif (KissKissBankBank, Ulule…)
- les systèmes de paiement en ligne (Stripe, Lemonway…)
- les systèmes de sécurité des transactions (Trustpair, Shift Technology…)
- Etc.
En France, selon l’association France Fintech, elles seraient environ 600. Un chiffre élevé certes, mais qui ne représente que 12 % sur le plan européen selon HUB 612, qui les accompagne dans leurs levées de fonds.
Ce secteur a, dans tous les cas, été un des pionniers dans le domaine des technologies au service des particuliers et des entreprises. On peut ainsi remonter jusque dans les années 50 avec l’invention de la carte bancaire et du distributeur. Mais c’est la crise de 2008 qui a accéléré les innovations, avec des acteurs arrivés sur le marché pour redorer le blason de la finance (Source : Les Échos).
Aujourd’hui, l’ensemble des entreprises et des consommateurs utilise, parfois sans le savoir, des solutions proposées par ce type de start-up. Ainsi, lors d’un achat en ligne sur un site e-commerce, lors d’un paiement chez un fournisseur, ou encore pour le remboursement à un ami, toute la journée, il est possible de faire appel à une solution de la Fintech.
Les start-up françaises de la finance qui secouent le secteur
Le secteur de la banque a totalement changé depuis l’arrivée des banques en ligne. Mais il est aussi chahuté de toute part par de nouvelles solutions numériques sécurisées.
Des levées de fonds parfois stratosphériques
Toujours selon France Fintech, en avril 2021, les levées de fonds des fintechs françaises ont connu une forte augmentation après un mois de mars plus modéré. Au total, elles ont accumulé 329,9 M€ si l’on intègre le secteur Assurtech. Alan a en effet remporté la mise avec 185 M€ à elle seule.
Au niveau de toute la French Tech, la Fintech est la principale contributrice. Ce qui en fait le bateau amiral de bon nombre de start-up qui ont envie de prendre le même chemin.
Les banques traditionnelles obligées de suivre
Il faut dire que la Fintech secoue véritablement les banques traditionnelles, et tous les services qui pensaient être intouchables. D’abord inquiètes de ces nouveaux acteurs, elles ont peu à peu dû lâcher du lest. Pour cela, certaines se sont rapprochées des acteurs innovants de la finance, dans ce que l’on appelle l’open banking, en autorisant le partage sécurisé des données.
C’est ainsi que des entreprises de comptabilité en ligne par exemple peuvent utiliser les données bancaires issues des comptes de leurs clients pour faire des rapprochements automatiques. Il est également possible d’agréger plusieurs comptes de plusieurs banques sur la même application mobile.
Cette avancée s’est faite d’abord d’un point de vue réglementaire, avec la directive européenne DSP2 qui les oblige à rendre accessibles leurs données. Mais elle suit également une évolution plus large de leur stratégie qui ne peut plus se passer de ces technologies.
Les banques acquièrent alors des start-up ou bien créent des incubateurs. C’est notamment le cas de la Banque Postale avec Platform 58 ou de la BNP avec WAI, un accélérateur de projets. L’idée est bien sûr de pousser à la création de solutions que les banques pourront elles-mêmes utiliser.
Fintech : les start-up de la finance à suivre en 2021
Voici quelques start-up françaises de la Fintech qui feront sans doute parler d’elles cette année, si ce n’est pas déjà fait.
Agicap, logiciel de gestion de trésorerie pour PME
Cette start-up lyonnaise a récemment levé 82 M€ pour accélérer son expansion à l’international. Sa solution permet aux PME de gérer en temps réel leur trésorerie grâce à des prévisions fiables.
Avanseo, le prêt professionnel simple & rapide en ligne
Cette start-up facilite l’accès des très petites entreprises aux microcrédits. Elles peuvent ainsi emprunter de 500 à 50 000 € grâce à des investisseurs, sans garantie ni caution.
Epsor, la solution d’épargne salariale et retraite
En mai 2021, cette entreprise qui simplifie l’épargne salariale et retraite a levé 20 M€. Cette solution permet de tout gérer au même endroit : PEE, PER collectif et PER obligatoire.
Alma, le paiement en plusieurs fois garanti
Cette solution permet aux acteurs du e-commerce de proposer le paiement en plusieurs fois et ainsi d’accélérer leurs ventes. Elle sécurise le paiement fractionné tout en facilitant le parcours de l’acheteur. La Banque Postale s’est récemment alliée à elle.
iBanFirst, la solution de paiement pour réussir à l’international
Entreprise franco-belge, iBanFirst est considérée comme une pépite de la Fintech européenne. Récemment rachetée à 51 % par Martin Equity Partners, qui a injecté 200 M€ au passage, elle est spécialisée dans les paiements internationaux.
iBanFirst est client de Signaturit depuis 2017, la start-up a intégré notre solution de signature électronique pour offrir à ses clients un parcours d’ouverture de compte fluide et 100% digital (signature des contrats d’ouverture de compte et des mandats SEPA).
Finary, la solution pour investir et suivre vos investissements
Start-up dédiée aux solutions d’investissement et de suivi de patrimoine pour tous, elle agrège l’ensemble des contrats afin d’avoir une visibilité en temps réel. Assurance vie, compte-titres, PEA, mais aussi immobilier, cryptomonnaie et or sont au programme.
Feefty, la plateforme digitale des produits structurés
Cette plateforme est dédiée aux produits financiers structurés pour les professionnels uniquement. Elle est conçue comme une salle de marché connectée.
La signature électronique, alliée des Fintech
Pour offrir des services et produits digitaux à ses clients, les Fintech intègrent de nombreuses technologies, dont notamment la signature électronique. Cette solution permet aux clients de signer leurs contrats et autres documents en ligne, en toute simplicité. Elle apporte de nombreux avantages aux Fintech qui l’intègrent dans leurs processus :
- amélioration du taux de conversion ;
- modernisation et simplification du parcours client ;
- sécurisation des processus de contractualisation ;
- dématérialisation et automatisation des processus de travail.
➡️ Pour en savoir plus sur la signature électronique pour le secteur de la finance
CAS CLIENT : iBanFirst et la signature électronique de Signaturit
Cas d’usage : Contrats d’ouverture de compte + Mandats SEPA
Solution : Signature électronique avancée – API + iframe
Bénéfices : Meilleure expérience client, accélération des ouvertures de compte et milleure productivité des équipes
iBanFirst recherchait une solution permettant de simplifier leur parcours d’ouverture de compte, évitant à ses clients de devoir imprimer puis scanner leur contrat pour le renvoyer signé. Avec la solution de signature électronique de Signaturit, les clients peuvent désormais signer leur contrat d’ouverture en ligne en quelques secondes. La simplicité et rapidité du processus permet à iBanFirst d’améliorer l’expérience client tout en accélérant les ouvertures de compte.
« La solution de signature électronique de Signaturit nous a permis de créer un parcours d’ouverture de compte fluide et 100% digital pour nos clients. »
Edouard Mandon, VP Product d’iBanFirst
➡️ Pour en savoir plus sur le cas client d’iBanFirst, téléchargez notre success story.
Conclusion
Les start-up de la Fintech sont parvenues depuis une dizaine d’années à changer les habitudes des particuliers et des professionnels, tout en mettant les structures traditionnelles face à de nouveaux enjeux. Les échanges d’argent devenant de plus en plus dématérialisés, il y a fort à parier que ces entreprises compteront plus que jamais dans le quotidien.
Et sans aucun doute, ces acteurs devront reposer sur des solutions technologiques innovantes, telles que la signature électronique, pour rester compétitifs dans ce marché concurrentiel et offrir la meilleure expérience client.